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LA FAUNE ET LA FLORE


Outre les animaux existant déjà à l'époque des Anciens, dont la plupart ont survécu, de nouvelles espèces sont apparues. Certaines, comme les migas et les lionorses, sont le fruit des manipulations génétiques opérées par les Anciens. La génétique avait en effet atteint un tel niveau avant le Jour du Soleil que de nombreuses espèces d'animaux et de plantes avaient été créées en laboratoires, à partir de divers matériels génétiques empruntés aux espèces existantes. La majorité de ces créations restaient stériles. Cependant, quelques-unes, retournées à l'état sauvage après l'effondrement de la civilisation antique, parvinrent à survivre et à s'adapter, soit d'elles-mêmes, soit en se croisant avec des espèces sauvages, comme ce fut le cas pour les lionorses.
AIGLESARD : Sorte de reptile volant provenant d'une tentative de reconstitution du ptérodactyle à partir d'un aigle et d'une salamandre. L'aiglesard est un animal extrêmement dangereux, tenant à la fois de l'oiseau et du reptile, sans grand rapport avec le ptérodactyle objet de la manipulation. Il peut atteindre trois mètres d'envergure et s'attaque aussi bien à l'homme qu'aux animaux. Sa nourriture de prédilection, toutefois, est le mouton, parmi les troupeaux desquels il fait de grands ravages. Il vit essentiellement dans les hautes montagnes d'Europannia et d'Ukralasia.
BSCHARK : Oiseau, mutant naturel des hauts plateaux de la Médhellenie. Sa particularité repose sur un bec dentelé qui en fait un prédateur redoutable. Son cri bizarre, ressemblant à un rire cassé, lui a valu son surnom d'oiseau-crécelle. Il n'attaque pas l'homme, mais s'intéresse beaucoup aux déchets qu'il abandonne derrière lui. C'est essentiellement un charognard, qui ne dédaigne pas pour autant la chair fraîche.
BOUFFLON : Sorte de bouquetin issu de l'évolution naturelle des chamois. C'est un animal très mal connu, difficile à approcher, dont la particularité est une corne torsadée unique, provenant de la réunion des deux cornes d'origine. Ce qui lui a valu l'appellation de Licorne des Neiges.
CARRASSAUGE : Mammifère carnassier apparenté aux félins et aux polatouches, vivant dans les forêts profondes d'Europannia. Issu d'un croisement entre le chat sauvage, dont il a conservé la taille, et le polatouche australien, il est redouté par les chasseurs pour sa férocité. Une membrane de fourrure relie ses pattes antérieures et postérieures, lui permettant ainsi de planer d'un arbre à l'autre et de se laisser tomber sans bruit sur ses proies.
CASTOR-CENDRE : Mutation naturelle du castor commun. Sa fourrure d'un superbe gris-argent en fait une proie très convoitée par les trappeurs europanniens.
COROMBRE : Sorte de cloporte géant à la chair tendre des hauts plateaux de la Médhellenie.
CRILL : Ver mutant des eaux marécageuses de la Médhellenie. C'est un animal qui ne mesure pas plus de dix centimètres, mais extrêmement dangereux, parce qu'il vit en colonies de plusieurs milliers d'individus. Une colonie de crills est capable de dévorer un cheval en quelques minutes.
DJARK : Mutation naturelle des céphalopodes marins. Sorte de pieuvre gigantesque (les plus grands peuvent atteindre quarante mètres de long avec les tentacules), il vit dans les marais boueux peu profonds de la Médhellenie.
DORIER : Panthère mutante géante dont l'organisme s'est adapté à une radioactivité plus élevée que la normale. Issu vraisemblablement des fauves échappés des parcs zoologiques du monde des Anciens, le dorier, à la suite de multiples croisements, s'est parfaitement adapté à l'état sauvage. Il vit essentiellement dans les basses plaines d'Europannia et d'Ukralasia, où il fréquente les abords de ces territoires sans vie que l'on appelle les Terres Bleues. C'est un carnassier redoutable, qui, avec ses deux canines développées sur la mâchoire supérieure, rappelle un peu le Machérodon du tertiaire, ou tigre à dents de sabre. Seuls les lionorses et les migas sont de taille à lutter avec les doriers. Cependant, si les affrontements avec les premiers sont rares et uniquement provoqués par les périodes de famines, les combats avec les migas sont fréquents. Le dorier n'hésite pas à s'attaquer à l'homme isolé, mais évite de s'approcher des lieux habités.
GEDOKOS : Sorte d'héloderme mutant des hauts plateaux de la Médhellenie. C'est une espèce de reptile noir et jaune qui attaque ses proies à l'aide d'un venin très violent qu'il crache sur une distance pouvant dépasser les dix mètres.
GOLIEUTHE : Mammifère géant issu du croisement génétique entre les bovins et les proboscidiens. Seules les défenses et une courte trompe rappellent sa parenté avec les éléphants. Les femelles fournissent un lait qui constitue l'aliment de base des Saf Therans, les convoyeurs de caravanes. Ce lait s'appelle le Shalek, se boit pur, ou se consomme sous différentes formes de fromages. Le golieuthe peuvent atteindre de quatre à six tonnes et tire des charges égales à trois fois son poids. C'est un animal placide, intelligent, facile à apprivoiser et à diriger, qui constitue la richesse principale des convoyeurs. Des courses et des concours de puissance sont organisés par les caravaniers lors des étapes dans les cités amanites. Ces épreuves attirent généralement des foules considérables.
HYPPODION : cheval géant utilisé également par les Saf Therans, et issu de croisements génétiques entre les chevaux de traits de l'époque antique. L'hyppodion peut atteindre deux tonnes et tirer quatre fois son poids. Plus rapide que le golieuthe, il est son concurrent direct.
KHERILAN : Mutation naturelle de l'élan scandinave, qui émigra vers les forêts méridionnales dès l'effondrement de la civilisation des Anciens. Pour se protéger de ses prédateurs, sa taille augmenta de manière considérable, le transformant lui-même en un animal dangereux. Les plus gros mâles peuvent dépasser les quatre tonnes, et possèdent des bois de trois mètres d'envergure. Vivant le plus souvent en solitaires, les vieux mâles sont pris parfois d'accès de folie qui les amène à attaquer et détruire de petits villages isolés.
LAMANDRES : reptile médhellenien, mutant naturel des poissons contraints de s'adapter à la vie terrestre par le soulèvement de la Médhellenie. Les lamandres conservent de leurs ancêtres deux branchies qui leur permettent de respirer également sous l'eau.
LIONORSE : on a longtemps cru que le lionorse provenait d'une mutation génétique naturelle du cheval survenue après le Jour du Soleil. Or, il a été établi qu'il avait été créé de toutes pièces en laboratoire. Ses gènes sont issus d'un croisement amélioré du chat, du guépard et du cheval. L'animal obtenu présentait de telles qualités que l'on entreprit d'en fabriquer plusieurs. On estime que le troupeau originel, situé dans le nord de l'ancienne Grande Bretagne, non encore rattachée au continent eurasien, comptait une douzaine de têtes. Le lionorse actuel apparut cependant plus tard. Rendu à l'état sauvage par la chute du monde antique, il se croisa spontanément avec des chevaux. Après le rattachement de l'île au continent, il essaima rapidement jusqu'en Ukralasia et en Afrique. Il ne gagna Canaméria qu'après l'avènement de la Religion Amanite, lorsque les Chevaliers en emmenèrent un troupeau sur place, tout comme cela avait été le cas pour les chevaux autrefois.
Contrairement à la plupart des créations génétiques, le lionorse est un animal biologiquement stable. De plus, il est le seul être vivant, en dehors de l'homme de race noble, à être doté du Shod'l Loer, cette particularité apparentée à la télépathie. Cette qualité apparut spontanément chez lui, déconcertant les chercheurs. C'est sur son modèle que les Amanes eurent l'idée de doter certains humains de ce Shod'l Loer, créant ainsi une nouvelle espèce humaine. Bien plus, autrefois animal impossible à approcher, il put enfin être apprivoiser par ces mêmes nobles et devint la monture exclusive des Chevaliers.
Plus intelligent encore que le dauphin ou le chimpanzé, le lionorse est en général plus grand que le cheval dont il conserve l'allure. Ses jambes se terminent par des griffes rétractiles héritées de son ascendance féline. Il lui doit également ses yeux effilés aux pupilles en amande. Sa mâchoire est pourvue de crocs puissants, armes de combat redoutables. Comme le cheval, il possède une crinière fournie.
Il a hérité du guépard une pointe de vitesse qui fait de lui l'animal terrestre le plus rapide, avant même son ancêtre nogafrikain. Mais, comme le cheval, il peut maintenir très longtemps une allure soutenue, grâce à une résistance extraordinaire et à une pulsation cardiaque exceptionnellement basse (20 battements à la minute).
De régime omnivore, il se nourrit aussi bien de baies, de fruits, de feuilles, que d'animaux. Il chasse souvent en solitaire, contrairement aux autres grands fauves. Curieusement, il n'attaque jamais le cheval avec lequel il lui arrive même de s'accoupler, donnant naissance à des bâtards stériles, les Marets.
A l'état sauvage, il vit selon une structure sociale très particulière, répartie en quatre groupes. Le premier groupe est celui des mâles, ou fidèles, qui est toujours dirigé par un lionorse plus puissant que les autres, que l'on appelle le "Roi". Les mâles ont pour tâche de protéger le troupeau des attaques extérieures. Celles-ci sont rares, mais il arrive que des migas affrontent les lionorses. Chaque fidèle possède son propre harem de femelles, que l'on appelle "courre". Toutefois, les courres ne se dessinent qu'à la saison des amours, au printemps. Les femelles demeurent ainsi fidèles au même mâle leur vie durant. Elles peuvent être parfois leurs propres filles.
Le deuxième groupe est celui des femelles, ou alliennes, qui vivent en compagnie de leurs petits jusqu'à ce que ceux-ci atteignent l'âge de trois ans. Ensuite, les jeunes s'éloignent de leurs mères et vont constituer le troisième groupe, celui des Adols.
A six ans, les jeunes alliennes sont en âge de procréation et rejoignent le groupe des femelles, après avoir été couvertes par un fidèle. Les jeunes mâles quant à eux subissent une épreuve difficile. Ils doivent affronter les mâles dominants. Parfois, ils sont admis dans leurs rangs sans combat, parfois au contraire ils doivent faire la preuve de leurs qualités. La plupart du temps, ils sont impitoyablement castrés et constituent le quatrième groupe, celui des hongres. C'est parmi eux que se recrutent le plus souvent les montures des Chevaliers. Mais il est également possible d'apprivoiser un adol, mâle ou femelle. Les fidèles sont beaucoup plus difficiles à aborder. Quant au roi, seuls le Commandeur Darios et le comte Dorian de Gwondaleya sont parvenus à en dominer.
LES LIONORSES VUS PAR Séverine PINEAUX
MANDRORE : Reptile géant, rappelant le tricératops, obtenu par le croisement du crocodile et du lézard cornu. Retourné à l'état sauvage, il fut par endroits apprivoisé et dressé au combat par les Amanes eux-mêmes.
MARAVENE : sorte de lièvre mutant, dont l'échine se hérisse d'une colerette destinée à faire croire à ses prédateurs qu'ils ont affaire à un animal de grande taille.
MARONCLE : Sanglier géant des forêts d'Europannia et d'Ukralasia. Mutant naturel du sanglier commun. Sa chasse est très prisée par les nobles.
MIGAS : Monstre issu d'une manipulation génétique des Anciens, à partir de l'ours et du varan du Nil. Les migas, réputés pour leur stupidité, sont particulièrement agressifs et dangereux. Les plus grands peuvent dépasser les quatre mètres de haut, levés sur leurs pattes postérieures. Leur poids peut atteindre deux tonnes.
MISHKAA : Petit ours obtenu par mutation génétique à partir des koalas. Le but était surtout de diversifier leur nourriture, à l'origine composée uniquement d'eucalyptus. Ils étaient voués à la compagnie des humains, à cause de leur caractère très doux. On en compta ainsi plusieurs dizaines de millions de par le monde. L'effondrement de la civilisation antique les rendit à la vie sauvage où ils eurent de grosses difficultés à s'adapter en raison de leur dépendance de l'homme. Leur nombre chuta tragiquement. Cependant, ils ont survécu et on en rencontre parfois dans les forêts profondes. Capturés à la naissance, ils s'apprivoisent toujours très facilement.
OURS A LUNETTE : Ours mutant appelé ainsi en raison du masque de fourrure sombre qui recouvre ses yeux.
RATS MUTANTS : Dans les ruines de certaines cités antiques, les rats se sont adaptés et ont évolués de manière stupéfiante. Leur intelligence s'est développée et une organisation présentant certaines similitudes avec celle des humains est apparue. Une étude menée par les Lonniens a ainsi fait état de rats guerriers, de rats chasseurs et "cueilleurs", de "gardiens", qui conservent des provisions en prévision des famines, et d'une structure hiérarchique ayant à sa tête un vieux rat que l'on peut assimiler à un roi. Dans certaines cités, comme Hackenmahar, les populations humaines des bas-fonds ont été obligées de composer avec ces rats, avec lesquels elles ont établi des relations de bon voisinage.
RENARD-METAL : Renard de couleur gris-argent, dont le pelage dorsal est armé d'écailles formés par la réunion de poils de l'échine.
SILONES : Poissons géants peuplant certains fleuves d'Europannia (comme la Poczla), issus du croisement spontané entre les silures et les brochets. Extrêmement agressifs, les grands mâles règnent sur des territoires étendus, et n'hésitent pas à s'attaquer aux navires. Ceux-ci doivent s'armer d'une ceinture de pointes d'acier épaisses, les katènes, dont l'effet est surtout dissuasif.
SOKONGAS : variété mutante de pieuvres arboricoles des marécages de la Medhellenie.
TAHAR GÜL : sorte de mille-pattes de grand taille, vivant dans les sables de Nogafrika. Hérissés de crochets venimeux, les Tahar Güls sont souvent utilisés pour les tortures raffinées. Le venin plonge la victime dans une sorte de léthargie consciente, lui interdisant tout mouvement. L'animal creuse la chair pour y déposer ses oeufs. Une fois écloses, les larves se nourrissent du malheureux qui reste en vie, et conscient jusqu'à ce qu'un organe vital soit atteint.
Il faut toutefois préciser que le Tahar Gül, à l'état naturel, n'est pas agressif et se contente souvent de charogne pour pondre ses oeufs. C'est la cruauté de certains dirigeants de Nogafrika qui lui a trouvé cette utilisation terrifiante.
TROLLS : Aussi appelés danobes. Chiens de grande taille redevenus sauvages à l'époque du Chaos. Plus dangereux que les loups, ils symbolisaient par endroits les divinités du Mal. En Europannia, on les appelle les chiens d'Ywaïn.
VOLENES : Martres à fourrure bleue, très recherchées par les trappeurs europanniens.
VORANE : variété mutante de Varan du Nil, qui vit dans les marais médhelleniens. Une chasse spéciale lui est consacrée dans ces contrées, très prisée par les nobles.


ALGUE-FLEUR : Algue carnivore des marais médhelleniens, qui se nourrit d'insectes et de petits oiseaux qu'elle attire grâce à ses couleurs chatoyantes.
ARBRE-PIEUVRE : ou Mahahi Ebe Mahahi, en langage médhellenien. Arbre des marais, dont les branches replongent dans la boue pour reformer de nouveaux troncs. Un seul arbre peut ainsi couvrir une superficie énorme.
FORET DE CRISTAL : Ensemble d'arbres et de plantes mutants s'étant adaptés à la banquise septentrionale par la production d'une chaleur interne.
JACONDAS : ou arbre-bouteille. Sorte de palmier-algue des hauts plateaux de la Médhellenie, dont la chair contient un suc liquide nourrissant qui étanche parfaitement la soif.

 
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