- Nouveau projet

SITE OFFICIEL DE BERNARD SIMONAY
Aller au contenu

Menu principal :

L'ANKOS

L'une des grandes idées de Kalkus de Rives, fondateur de la Religion Amanite, fut de créer de toutes pièces une langue universelle, inspirée des idiomes antiques, et notamment d'une langue qui s'était abondamment répandue au fil des premiers millénaires de l'humanité, l'Anglais. Cette langue, en raison de sa simplicité, avait déjà été utilisée comme langue commerciale pratiquement depuis l'ère de l'Industrialisation, c'est à dire à partir de la seconde moitié du XIXème siècle de l'ère chrétienne. Elle connut un développement sans précédent durant toute la période de "l'Age d'Or", absorbant de nombreux mots d'origine germanique, française, italienne ou espagnole, et même des vocables empruntés aux langues slaves et extrême orientales.
A l'époque du "Jour du Soleil", l'Anglais avait évolué pour devenir une sorte de sabir aux multiples prononciations et particularismes locaux, un langage connu par pratiquement tous les peuples du monde.
Par la suite, durant la période dite du "Chaos", l'effondrement et le morcellement des populations humaines, provoquèrent une nouvelle évolution, qui se traduisit par une « régionalisation » de la langue originale.
Lorsque Kalkus de Rives effectua ses voyages hors de sa cité retranchée des bords de la Garonne, il remarqua les nombreuses similitudes existant entre les différents langages rencontrés. Il comprit le parti qu'il pouvait tirer de ce phénomène de quasi unité linguistique et entreprit de restructurer, à partir des idiomes locaux, une langue nouvelle, qu'il baptisa l'Ankos, nom de l'époque donné à l'Anglais. Les caractères d'écriture avaient peu évolué, si ce n'est l'apport de quelques caractères cyrilliques et latins. Ainsi naquit l'un des plus puissants éléments de cohésion de la Religion Amanite.

L'Ankos fut enseigné rapidement à toutes les populations conquises par les Amanes, d'autant plus facilement qu'elle se rapprochait de leur idiome de base. Avec le temps, elle s'enrichit de particularismes locaux, d'expressions nouvelles et  imagées, qui firent d'elle cette langue à la richesse extraordinaire, souple et nuancée, qu'affectionnent les écrivains, les poètes, et... les conteurs.
Par ailleurs, aux côtés de l'Ankos survivaient les souvenirs des langues de l'époque antique. La Religion constitua une classe particulière de prêtres dont la tâche fut de reconstituer et de restructurer ces langues. Ainsi, la totalité du monde amanite parle souvent au moins deux langues, l'Ankos et le dialecte local.
L'Ankos constitua un facteur décisif dans l'unification du monde, facilitant la circulation des hommes et des idées. Sa diffusion fut telle que nombre de tribus de maraudiers l'adoptèrent également.

 
Retourner au contenu | Retourner au menu